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Journal d'un Soldat.
"Nous sommes arrivés à l'aéroport vers quatorze heures trente. Celui ci était plutôt discret, avec seulement une tour de communication pour six avions. Nous nous sommes dirigés vers le plus grand, un avion de bonne taille, du même genre que ceux que les Parachutistes de la seconde guerre mondiale utilisaient.
Nous nous sommes mis au garde à vous, et notre chef de section nous a encore fait un de ses vieux discours qui dure deux plombes mais qui vaut pas un clou... Notre chef de section, courrament appelé tête de patate porte une sorte d'attelle au bras gauche (qu'il enlève une fois au front) ainsi qu'un oeil de verre dégueulasse qui dit merde à l'autre. Il a pleins de boursouflures sur les joues, d'où son surnom. Il a commencé à nous expliquer notre vraie mission. Nous allons être envoyé derrière les lignes ennemis pour couper leurs ravitaillements et puis enfin rejoindre nos "ptits copains" au front. Nous sommes douze dans notre équipe. Il y a Matt, qui est assez gentil, mais qui est plus blanc que l'cul d'ma grand mère. Il y a Joulious, qu'on appele le "Rital" parce qu'il a des origines Italiennes. Il y a aussi l'sergent cul'de'poule, y'a comme de partout le ptit fayot de service et j'en passe....
Nous avons embarqués dans l'avion, puis nous avons attendus d'arriver à la zone de largage, deux jours après le décollage. Vers une heure du matin, on nous a dit de nous préparer, ce qu'on a fait. L'ambiance était oppressante, le stress était présent, sauf le sergent cul'de'poule qui fumait peut être la dernière clope de sa vie. Puis soudain, le signale est passé vert. On a tous sautés. Déjà a eu lieu la première difficulté. Un des gars a mal sauté et c''est fait tailler en pièce par l'hellisse. C'était très encourageant. Nous sommes arrivés à terre, enfin, pas tous.... Le petit bleu c'est cassé la nuque lorsque son parachute c'est accroché à un sapin. Le pauvre, ça fait deux morts en dix minutes....C'était deux morts de trop.....
Le sergent nous a dit qu'il fallait pas s'inquiéter pour eux, qu'il avaient rejoins le paradis des nons-fumeurs...
Puis il nous a dit de nous remettre en route avant que des équipes de recherches n'arrivent. Nous avons atteints le pont à faire exploser le lendemain matin. Tout était tranquille. Nous avons demandés à Hearstock, celui qui s'occupait des explosifs, d'allait placer les charges avec le ptit fayot de service. Une fois arrivés là bas, une mitrailleuse Russe les a allignés et "tac, tac, tac !" Hearstock est mort sur le coup pendant que son partenaire agonisait sur le sol en gemissant. Je me souviendrais toujours de ses dernières paroles, c'était à se pisser dessus. On avait tous envis de partir, mais le sergent allait nous dézinguer si on sortait de son périmètre. Nous avons pris d'assaut le poste, après de durs combats, et la mort d'un autre de nos hommes, qui avait pas vu la marche, et surtout la mine. Jour 1 et nous ne sommes déjà plus que sept.
Nous avons faits sauter le pont comme prévu. Il fallait maintenant rejoindre les troupes alliés, environ deux cents kilomètres au nord. Nous avons marchés, marchés, marchés durant plus de cinq jours jusqu'à ce qu'une troupe d'ennemi nous tombe dessus... Nous étions quasiments surs d'y laisser notre peau, vu leur nombre et vu le notre. Les ennemis s'approchaient quand soudain "Bam !!!". Un gigantesque cratère c'était formé là ou se tenait une dizaine d'ennemis quelques secondes auparavant. Nous sommes réstés dans l'ombre jusqu'à ce qu'une colonne de blindés alliés s'approche.
Nous avons rejoins la compagnie de blindés. Une fois sur place, nous avons rencontrés le chef de char Mike, qui nous a dit qu'il allait rejoindre le fortin de Yanden, pile l'endroit où nous nous rendions aussi. Nous avons proposer de faire route ensemble, ce qui fût accepter. La route était encombrée des treize chars américains. Je crois là sera le seul de joyeux. Après une longue route, nous sommes arrivés au fortin de Yanden. Ce fort est composé de quatres tours armées de quatres mitrailleuses lourdes, des murs en bétons avec des portes en métal, et des créneaux sur les remparts. Nous avons pénétrés dans le bastion, qui paraissait plus grand de l'intérieur. Il y avait une dizaine de bâtiments, avec l'habituel dortoir, la cantine, le poste de gardes, les quartiers des officiers..... Puis soudain, un ptit gars minuscule c'est approché de nous.
Cet homme ne mesurait pas plus de un mètre cinquante, avec une petite moustache, ainsi qu'un chapeau. Il est arrivé vers moi, puis hurla que j'avais une tache de sang sur mon uniforme, puis me dit que je serais de service ce soir. Celui là, à l'unaminité, ce fît baptiser Joe. Après avoir laver les toilettes avec une brosse à dent, je rejoignis mes camarades. J'allais arriver au dortoir quand soudain il y eut un bruit sourd. Tout le monde se précipita dehors, tout juste à temps pour voir au loin, dan sle désert une explosion immense. Mon camarade me dit précisément ceci : "Alors c'est comme ça une explosion atomique ?!". Puis soudain, une déflagration nous plaqua au sol. Nous étions assez loins pour ne pas souffrir des effets secondaires de la bombe. A part la déflagration et quelques bleus, tout allait bien. Tout jusqu'à ce que nous entendîmes un sifflement, puis un autre. Soudain, le mur fauche s'effondra. Personne n'était pret à ça. Une quantité hallucinante de soldats russes débarqua dans le fort. Le combat fût le plus violent que l'on puisse imaginer. Les russes attaquaient à la baïonnettes les américains qui mangeaient, pendant que les mitrailleuses des quatre tours tiraient dans le tas, fauchant même leurs propres hommes.
Nous fûmes tous capturés et enmenés dans des camps de prisonniers Américains. Sur les douze membres de mon groupe, nous n'étions plus que quatre. Le sergent cul'de'poule, deux ptis simples fions et moi même.
Nous étions tous entassés dans le train. Nous avons même retrouvés quelques personnes que nous connaissions. Ces trains puaient la mort. On ne voyait rien. Puis soudain, le train s'arrêta, et la porte s'ouvrit. Nous fûmes tous enmenés par les soldats ennemis. Ce que je découvrit là bas était horrible. On torturait les prisonniers jusqu'à les tuer, où bien les convertir à leur armée. Je fût enmener dans une salle. Un type avec une tenue verte ornée de broderies rouges me tournait le dos. Un officier en déduis-je. Il se retourna vers moi, puis me dit me raconta ceci : "Bonjour, soldat. Je me présente, général Pouskin. Savez vous pourquoi il y a autant de prisonniers dans ce camp ?" Je ne répondait pas, il me colla une droite qui me raidit puis dit : "Facile, c'est les généraux Américains qui le veulent. Je vous explique, comme nous capturons, nous demandons une rançon en échange de votre vie. Le problème, c'est que nous avons nos tarifs. Les généraux américains préfèrent laisser crever leurs soldats dans des trou-pourris plutôt que de payer leur rançon. Vous êtes tous des chiens déstinés à mourir. Voilà ce que pense vos dirigeants. Mais moi, je vous propose autre chose. J'ai entendu dire que vous apparteniez à un raiseau spéciale de saboteur, l'élite des marines. Vous m'assassinez le général Keurken qui sera à Derkitch demain, et je libère votre équipe. Pourquoi me demanderiez vous ? Pourquoi assinerais-je un de mes alliés ? Parce que je veux son poste tout simplement... Donc, je vous laisse décider, vous avez deux heures, après quoi je devrais me montrer plus convaincant. Puis il partit, me laissant seul avec un bourreau."
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