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Histoire d'horreur qui n'est pas très gore :
Lors d'une nuit orageuse, un vieil homme s'en allait dormir vers une heure du matin après avoir écouté le bulletin de nouvelles à la radio lorsqu'une petite fille étrange cogna à la porte de sa demeure.
Elle était habillée d'une robe de nuit en voile blanc, avait de long cheveux blonds très pâles bouclés, le teint pâle et les yeux rouges. Aussi, elle traînait un violent coup de vent derrière elle. L'homme, lui demanda pourquoi est-ce qu'elle traînait dehors à cette heure. Elle ne lui répondit pas. Il lui demanda alors si elle voulait à boire, ou à manger. Mais elle ne lui répondit que pas un signe de tête désapprobateur et partit.
Le lendemain, à la même heure, le même vieil homme eût de la visite de la petite fille, il lui demanda la même chose que la veille et la jeune fille agît de la même manière que le jour précédent. Le vieil homme baissa la tête et s'interrogea mais la fillette avait disparu lorsqu'il éleva le regard. "Bizarre", se dit-il. Mais il ne s'en fit pas avec ça.
La nuit suivante, il ne fut pas surpris que la fille revienne. Cette fois-ci, il l'invita à rester pour la nuit et à sa grande surprise, elle accepta. Mais cette nuit-la, l'homme fit de l'insomnie et se leva écouter la radio. Là le malheur arriva, un message de la police coupa la musique. Le message était celui-ci : "Attention à tous, nous vous informons qu'une petite fille étrange se promène dans les parages. Elle est habillée tout en blanc et a de long cheveux blonds bouclés, aussi, elle a les yeux rouges. Elle a été aperçue la dernière fois à Acton Vale, alors, attention, si vous la voyez ne lui parlez surtout pas et ne l'invitez pas chez vous. Je répète prenez gare à la petite fille aux yeux rouges! C'est une meurtrière en série. Une revenante, oui car elle est décédée il y a deux ans et elle reviens se venger. Cette fillette n'a pas de coeur elle est cruelle et sans pitié. Attention à elle!"
Alors le vieillard se retourna pour voir si la jeune fille dormait encore et il la vit debout devant elle faisant un signe de bras. L'homme tomba raide mort.
La légende dit que quand vous allez passer la nuit à Acton Vale, il ne faut surtout pas penser à la petite fille aux yeux rouge, sinon, elle reviendra au cours de la nuit vous assassiner d'un coup de vent qui la suit et hantera la maison où tu te trouves pour toujours... |
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Le journal de la sorcellerie :
Le culte du diable naquit dans les premiers jours de l’humanité, s’adjoindre l’aide des démons ou tenter de les dominer a toujours hanté l’esprit des hommes. Au cours des premiers siècles de notre ère, l’église adopta vis-à-vis des sorciers une position de sagesse, ne punissant que de très faibles sanctions ceux qui se laissaient tenter par la magie et la sorcellerie. Ce fut en 506 lors du concile d’Agde, que l’on décida de les excommunier, en 589 à Narbonne on ajouta à cette peine, les châtiments corporels, mais c’est certainement Alexandre IV qui commit la pire des erreurs, en 1257 il jeta officiellement l’anathème sur les sorciers, les déclara hérétiques et habilita l’inquisition à les poursuivre. La réaction à cet interdit ne se fit pas attendre, la magie et la sorcellerie dont on parlait peu à l’époque, commencèrent à déchaîner les passions et finirent par fasciner le peuple, les sorciers assez rare à cette époque se multiplièrent, les supplices qu’on leur infligea publiquement n’eurent pas le but escompté, ils entretinrent un climat favorable à l’expansion de la sorcellerie.
Les premiers écrits relatant les Messes Noires telles que nous les connaissons actuellement datent du moyen âge, par contre nous trouvons dans la Rome ancienne des récits de Messes de Sang célébrées par Elagabal qui accompagnés de ses mages sacrifiaient de nombreux enfants afin de glorifier les démons infernaux, dans un rite de sang destiné à célébrer l’amour de la volupté et de la Mort.
Les récits des inquisiteurs sont la source la plus importante concernant les rites de sorcellerie, les premières descriptions de sabbat ne font pourtant pas de distinction entre celui-ci et la Messe Noire qui pourrait se définir comme l’apogée de cette cérémonie. La Messe Noire éveilla l’imagination, provoquant de nombreuses accusations qui ne purent jamais être justifiées, comme celles qu’on intenta contre les Templiers qui s’ils vénéraient Baphomet, célébraient plus un rite païen qu’un culte démoniaque. La magie diabolique et toute ses variantes sont des façons de célébrer l’ennemi de Dieu, ainsi que de lui demander secours ou puissance.
La Messe Noire quant à elle prend racine dans la théologie dualiste, en effet, celle-ci est une parodie de la messe catholique romaine, bien qu’il existe des variantes, le scénario de base est presque toujours le même le choix du prêtre se porte surtout sur un ecclésiastique réfractaire, ses habits de cérémonie peuvent varier suivant son appartenance à une société ou non, les officiants se réunissent autour d’un autel bâti avec le corps d’une femme nue, les décorations de culte sont inversées, les hosties souillées, le rituel tourne en dérision la messe catholique, la cérémonie se termine souvent par des actes sexuels ou dans certains cas exceptionnels par des sacrifices humains, ces derniers ont totalement disparus de nos jours. La Messe Noire est une pratique qui a touché tous les milieux et fait partie intégrante de l’histoire de notre pays, les récits la relatant sont nombreux, ainsi Bodin nous rapporte l’horrible moyen qu’employa Catherine de Médicis pour préserver la vie de son fils Philippe. Elle ordonna à un prêtre qui lui était voué corps et âme de venir célébrer une Messe Noire dont les éléments sacramentels se composaient d’une hostie noire, d’une hostie blanche et d’un calice, le prêtre ordonna à un jeune garçon de communier avec l’hostie blanche, ensuite, le prêtre sacrifia cet enfant en lui tranchant la tête, on emplit le calice de son sang, quant à l’hostie noire, elle était réservée à d’autres objets de la cérémonie.
Une autre messe notoire surnommée messe Guibourg fut célébrée en janvier 1678 mettant en scène une femme connue qui n’est autre que la Marquise de Montespan. Cette femme de nature assez pernicieuse craignait de perdre les faveurs de Louis XIV, prête à tout, elle consulta mages et sorciers qui foisonnaient à Paris. Le destin lui concéda de rencontrer celle qui devint sa conseillère damnée, Catherine La Voisin, une femme qui s’occupait de préparations cosmétiques, de poison, de drogues et de magie. Celle-ci tira parti de cette tendance diabolique afin de s’enrichir. C’est elle-même qui cite cette phrase : « quand je leur disais que ce serait dès qu’il plairait à Dieu, elles me répondaient que je n’étais pas très maligne », voilà qui résume le vœu de ses clientes.
Dés lors, La Voisin chercha un endroit propice à pratiquer sa magie et les Messes Noires, elle l’habitera avec son mari et sa fille ainsi que d’autres membres de son entourage. Elle jeta son dévolu sur une maison de la rue de Beauregard, battisse construite sur un vaste terrain planté d’arbres, cet ensemble était entouré d’un très haut mur. Voici la description de la pièce qui servait aux rites : « les murs intérieurs étaient tendus de noir et à l’une de ses extrémités se trouvait un autel qui ressemblait à ceux des églises chrétiennes. Derrière lui, était suspendu un rideau noir brodé d’une croix blanche. Une série de degrés menaient à l’autel dont le tabernacle était surmonté d’une croix. L’autel lui-même était fourni de cierges noirs et d’une nappe noire, elle dissimulait un matelas de la même dimension que la table de l’autel. »
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Le rituel pratiqué ici, voulait que la femme qui avait commandé la messe s’allongea nue en travers de l’autel, les bras en croix, une bougie noire dans chaque main, le célébrant, l’abbé Guibourg, dans ce cas particulier habillé d’une chasuble blanche brodée de pommes de pin noires se tenait entre les genoux de la femme et déposait son calice sur le corps de celle-ci, la cérémonie alors commençait. Il était probable qu’un enfant était sacrifié à l’instant où le célébrant offrait l’hostie. Le sang était mêlé à celui du calice, et l’offrande adressée à Astaroth et Asmodée, les entrailles et le cœur de l’enfant servaient de poudre magique destinée au roi.(D’après le témoignage de la fille La Voisin).
Les rites de la Messe Noire continuèrent de sorte tout au long de notre histoire et persistèrent jusqu’à nos jours, il y eut beaucoup de magiciens célèbres dont Aleister Crowley qui perpétua cette cérémonie qui fut d’ailleurs une des cause certaine de ses ennuis avec la justice italienne lors de son séjour à Cefalu.
De nombreux écrivains la narrèrent, une des plus célèbre étant certainement la Messe Noire pratiquée par le chanoine Docre dans le célèbre roman de Huysmans « Là-Bas ». Le cinéma nous la fait souvent revivre, accompagnées de ces rituels les plus sanglants. Il subsiste à notre époque de très nombreux satanistes qui s’ils perpétuent un culte au Diable et pratiquent toujours des Messes Noires rejettent formellement le sacrifice humain ou animal.
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Le journal de l'étrange :
Le culte de Baal :
S’il est vrai que même les dieux meurent, quelques uns d’entre eux, les plus anciens, ont fasciné les civilisations plus longtemps que les autres. Leurs cultes violents, en faisant appel aux plus profondes des pulsions humaines, en remontant dans la partie la plus sombre des psychés de leurs desservants, ont marqué davantage la mémoire des hommes. Rares sont les dieux qui peuvent se targuer d’une telle longévité. Baal, le vieux dieu Sémite, en fait partie : son culte a été célébré de ~ 3000 à l’époque romaine, sans discontinuer. Son nom, (« le maître »ou « l ‘époux » : synonymes révélateurs de sociétés où l’homme est le maître de son épouse) se retrouve dans tout le Moyen Orient, depuis les zones peuplées par les peuples Sémites, jusqu’aux colonies phéniciennes, au premier rang desquels on trouve l’immortelle Carthage, la ville dont le nom est à jamais attaché à celui du Dieu. Il est invariablement accompagné d’une divinité féminine dont les noms changent, Astarté, Ishtar ou Tanit à Carthage, la Tanit évoquée par Flaubert dans son magnifique Salambô. Baal n’est d’ailleurs qu’une appellation générique, c’est le second qualificatif qui révèle quel aspect de Baal est ici adoré : Baal Marcodès, Dieu des danses sacrées, Baal Shamen, Dieu des cieux, Baal Bek, le Baal solaire et surtout Hammon-Baal, le terrible dieu carthaginois…
Du Baal originel, on ne sait que peu de choses, mais des tablettes couvertes de signes cunéiformes, retrouvés dans les années 20 par une équipe d’archéologues français à Ras Shamra, dans l’ancienne Ougarit mésopotamienne, ont permis de retrouver la geste divine, dans ses grandes lignes. Le Dieu, dans un Panthéon dominé par la figure dominatrice du Dieu souverain El, fait d’abord figure d’intrus et doit mériter son rang. Il combat d’abord Yam, dieu des océans néfastes, avec l’aide d’Astarté. Il y gagne un côté très positif, celui de protecteur de la vie. Puis il se fait construire un palais, contre l’avis de El avec qui il s’oppose, avant de plonger dans un combat perdu dans la gueule de Môt, la mort déifiée. C’est la sœur de Baal qui finit par faire rendre gorge à l’infâme Môt, libérant un Baal furieux qui fait éclater sa colère sous la forme d’un orage effrayant mais là encore vivifiant. 7 ans plus tard, un nouveau combat entre les deux divinités tourne à l’avantage de Baal. Le mythe se charge d’épisodes prouvant un anthropisation poussée, et contenant nombres d’anecdotes mettant l’accent sur les faiblesses divines, qui sont les mêmes que celles des hommes : goût pour le vin et l’ivresse, obsession du sexe et de l’impuissance…
Avec l’époque hellénistique, la culture grecque et ses dieux recouvrent souvent les cultes de Baal d’oripeaux grecs, identifiant Astarté à Aphrodite et Baal à Zeus dans tout le monde maîtrisé par Alexandre et ses héritiers. L’hellénisation transforme au passage ces vieux cultes agraires, animistes, en cultes aux cérémonials plus élaboré, comportant des degrés d’initiation et de connaissances, dont nous ne connaîtrons jamais le détail, perdu à jamais. C’est Carthage qui nous laisse deviner avec le plus de précision l’un des aspects qu’eurent ces Baal tardifs. La mieux connue et la plus puissante des colonies phéniciennes rompit en 480 avec sa métropole, au lendemain d’une bataille perdue. Le culte local de Baal refléta cette évolution, se concentrant sur le culte lié des deux divinités Hammon-Baal et Tanit, le Jour et la Nuit, le Soleil et la Lune. Les Grecs ne s’y trompèrent pas et le couple divin des Carthaginois n’est plus associé à Zeus et Aphrodite mais à Saturne (ou Cronos) et Héra, la sauvagerie des temps originels alliée à l’austérité de l’époque de Zeus. Changement significatif pour Baal. Les Grecs ne l’identifient plus comme la sagesse même, mais bien à la violence et aux mythes les plus violents de la théogonie hellène : rappelons que Cronos mangeait ses propres enfants, que Saturne représente toute la sauvagerie originelle, la folie des temps premiers. Les sacrifices que la ville organisait pour le plaisir du Dieu sont les plus connus, parce qu’ils ont marqué la mémoire des contemporains comme au fer rouge. Diodore de Sicile, qui connaît d’autant mieux Carthage que les luttes furent permanentes entre les Grecs et Carthage pour le contrôle de la riche Sicile.
En 310, vaincus et assiégés par les Grecs de Sicile, Carthage souffrait de manque d’eau. Les prêtres, pour se faire pardonner leurs péchés par Baal, organisèrent un holocauste, ces sacrifices de grande ampleur (tel est le sens premier du mot) qu’on appelle aussi, dans un vieux terme hébreu passé en langue punique, des Moloch. Selon Diodore, 500 enfants de la noblesse furent exécutés de la plus atroce des façons. Un immense Baal trônait sur la place centrale de la cité. Il était creux, et l’on entretenait à l’intérieur un immense brasier. Les bras de la statue, articulés, emportaient les enfants, encapuchonnés de noir, dans la gorge béante où ils étaient précipités vivants, sous les yeux d’une foule que Diodore de Sicile décrit ivre de joie démente et de folie meurtrière. Selon lui, des hommes et des femmes, rendus fous par la foule surchauffés, se poignardaient mutuellement, se précipitaient dans le bûcher. Baal dut être content : un orage s’abattit sur la ville, noyant la démence collective sous les trombes d’eau et remplissant les citernes. Le plus fou est que ce massacre dément fut fait pour absoudre un péché de la noblesse - toutes les petites victimes, nous l’avons dit, était nobles. Quel péché ? Celui de n’avoir pas perpétué l’antique tradition qui voulait que le premier rejeton de chaque famille noble soit immolé, afin de garantir le destin de la suite de la descendance. Rites de sang et de feu qui choquèrent profondément leurs adversaires grecs - dont les derniers sacrifices humains ne remontaient peut-être pourtant pas si loin. Mais la puissance supposée de ces rites avaient conduit chez les uns comme chez les autres à leur adoucissement, et au remplacement de divinités humaines par des substituts, animaux ou végétaux offerts en ersatz, si l’on ose dire.
Le plus fou est que tout cela recommença, provoquant la même horreur. Si l’histoire ne se répète pas, il lui arrive de bégayer. Au lendemain de la première guerre punique, dans laquelle s’étaient affrontés Carthage et Rome, alors puissance montante en Méditerranée, les mercenaires engagés par Carthage, lassés d’attendre une solde cent fois promise et jamais payée, firent le siège de Carthage, réussissant à prendre la première des trois enceintes. Les mêmes causes produisirent les mêmes effets. Les mercenaires, emmenés par Mâtho - c’est tout le contexte du roman de Flaubert, crevèrent les tuyaux de l’aqueduc qui ravitaillait la cité en eau potable. Plutôt que de payer enfin ses dettes, le Conseil des Anciens décida alors de réitérer le Moloch. Chaque famille de Carthage, et non plus seulement les nobles, dut livrer un enfant pour le sacrifice. Le jour suivant, la foule se pressa en masse sur la place, devant le temple de Moloch. Un pan du mur avait été abattu afin que l’on puisse sortit le Dieu d’airain au grand jour. Le feu avait été entretenu une bonne parti de la nuit. La foule commença à défiler, jetant au feu, à travers l’énorme bouche incandescente, bijoux et richesses. Les offrandes étaient de plus en plus belles, la folie semblait grandir au fur et à mesure. Les prêtres, sur les côtés se balafraient le visage. Des membres du clergé, les Dévoués, s’appliquèrent mille supplices, se perçant la poitrine de pointes de fer, , se fendant les joues, sa lacérant tout le corps. Puis l’on poussa le premier enfant. Un prêtre étendit sa main sur lui, et le chargea de tous les péchés du peuple pour satisfaire la colère de Baal. Partout retentissaient les cris « Seigneur, mange ! », « Verse la pluie, enfante ! »…
Puis tous défilèrent, le visage et le corps masqués pour ne pas voir et pour que dans la foule, aucune mère, aucune sœur ne reconnaisse un fils ou un frère et ne s’effondre en hurlant sa douleur. Il fallait qu’aucun Carthaginois ne faiblisse. On dit qu’il y eut autant de victimes que l’année solaire compte de jours, mais le chiffre fut vite dépassé. Cela dura des heures, et les mercenaires, massés sur la première enceinte, purent voir, horrifiés, le colosse gavé se mettre lentement à rougeoyer, et à vaciller presque, peinant à consumer toutes les victimes de cette folie collective. Les prêtres plongeaient les mains dans les cendres encore chaudes, le rejetant sur la foule amassée au pied de l’édifice. Dans cette frénésie collective, cette ivresse monstrueuse, comme cent ans plus tôt, la soirée ouvrit la voie à une Saint-Barthélémy païenne où les assassinats succédaient aux sacrifices improvisés. Les Carthaginois, gorgés d’horreur, furent là encore récompensés par un orage qui remplit les réservoirs. Le lendemain, les mercenaires levèrent le siège en pataugeant dans la boue. Carthage était sauvée. Baal avait triomphé de ses ennemis.
Il fallut attendre la destruction de la ville, par Scipion, pour que meure le culte de Baal sur la côte africaine autour de Carthage. L’épisode avait tant marqué les esprits que le sol fut maudit, et salé pour que rien, jamais, n’y repousse. Telle était la haine romaine pour la vieille cité punique, qu’il fallut attendre près de 200 ans avant qu’Auguste ne refonde la cité, dont le site était excellent. Ainsi meurent les dieux, quand d’autres dieux plus puissants qu’eux finissent par l’emporter grâce aux peuples qui les révèrent. Mais ils meurent lentement. Combien de pratiques domestiques aujourd’hui disparues perpétuèrent-elle quelque temps les rites maudits de Moloch-Baal ? |